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8 oct 2015         Ecolieu "Au Petit Colibri "                -    Charente (16)  -  
Agriculture naturelle (du japonais Fukuoka) et démarche de conception permaculturelle (permaculture)
Une ferme : « Au Petit Colibri
»  +  une association : « Imagine Un Colibri »

Sortie de notre nouveau livre !!!! :-)


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Fiche de présentation détaillée
Boutique en ligne

Au menu des nouvelles

1. Le colibri a officiellement retrouvé une zone constructible sur son terrain !!!

2. Notre Nouveau Livre : « Manuel d'apprentissage pas à pas de la permaculture »

3. Trois jours d'échanges et de conseils libres et gratuits autour de la PERMACULTURE

4. Résultat des tests de l'insertion de bois dans les buttes de culture potagère

5. Confusion entre Permaculture, Culture en Lasagne, Culture sur Butte ?


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1. Le colibri a officiellement retrouvé une zone constructible sur son terrain !!!
Petit rappel de la situation pour ceux qui en ont besoin : la ferme était arrêtée et le terrain en friche suite à l'opposition de la mairie. Seules des expérimentations se poursuivaient sur le terrain, plus la récolte et le suivi de différentes variétés de fruits. Cependant un accord de sortie de conflit avait été trouvé fin 2013 avec la mairie par l'intermédiaire d'un super comité de soutien local :-). La modification du PLU, procédure très longue et coûteuse, devait alors permettre le retour d'une zone constructible sur les terres du colibri afin d'y construire l'habitation de l'agriculteur et le reste du bâti agricole (stockage, magasin de vente, atelier de transformation, hangar, parking, …).

Aujourd'hui
Après plus deux années de travail, la mairie vient d'annoncer son vote de fin août 2015 validant la modification du PLU en accord avec les services de l'Etat. Le PLU est maintenant applicable. C'est une grande nouvelle après 10 ans de blocage !

Petit bémol... pas de permis autorisé tout de suite
Il faudra encore quelques semaines ou mois avant de connaître l'emplacement exacte des bâtiments car l'emplacement de la future station d'épuration du village (qui nécessite un écart de 100 m de distance avec le bâti du colibri) est finalement remis en cause (pas par la mairie, par la communauté de communes qui a pris la charge de ce projet). Ainsi, aux dernières nouvelles début octobre, la mairie ne sait pas si l'emplacement de la station initialement prévu au nord du colibri sera définitif ou s'il y aura un déplacement (un bureau d'étude vient d'être choisi). Par ailleurs la station d'épuration nécessitant l'acheminement du réseau d'eau, c'est de fait elle aussi qui le fera amener au bord du colibri. Or la mairie ne veut pas donner de permis pour une habitation tant que le réseau d'eau ne sera pas disponible pour le colibri. Cependant, une fois l'emplacement de la station connu, sans attendre le réseau d'eau, la mairie est d'accord pour au moins le dépôt de permis d'un grand hangar sur le colibri, étape première afin de stoker le matériel pour les futures constructions du colibri.

Je reste très confiant pour la suite et ce "délai supplémentaire" est tout à fait le bien venu étant donné le travail d'édition qu'il me reste à faire jusqu'au printemps prochain. En effet la révision du PLU étant une procédure de plusieurs années, j'ai converti ce temps en opportunité avec notamment le développement de nouveaux livres (6 livres, essentiellement des traductions), temps que je n'aurai plus lorsque je reprendrai le développement de la ferme. Or la vente de ces livres c'est aussi l'une des solutions pour financer les constructions du colibri !

Ainsi pour le moment je ne prends pas de stagiaire agricole (je reçois beaucoup de demandes, donc je le précise ici). J'aurai certainement plaisir à le faire une fois que le projet de ferme sera définitivement placé sur de bonnes railles ! Et je suis confiant, les incertitudes qui pesaient si lourdement sur l'avenir de la ferme, se sont en très grande partie dissipées ! Et je dois ici remercier autant les élus de Marsac que Françoise Coutant, vice-présidente de la région Poitou-Charente, pour son soutien indéfectible (la pétition qu'elle a lancée sur change.org a recueilli plus de 64000 signatures à ce jour). Et bien sûr je remercie l'ensemble des personnes qui m'ont soutenu depuis tant d'années, vous avez été formidables, chacun à la hauteur de vos possibilités de communication, financière, matériel, physique ou de présence chaleureuse !

Nous sommes maintenant sur la dernière ligne droite : les conditions n'ont jamais été aussi bonnes pour l'obtention future des permis de construire !

Merci à vous tous !
Richard

Comment aider le colibri de Marsac par un don financier, matériel, ... ?


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2. Notre Nouveau Livre : « Manuel d'apprentissage pas à pas de la permaculture »

DIDACTIQUE, OSCILLANT ENTRE THÉORIE ET PRATIQUE, ce livre abondamment illustré vous conduit pas à pas vers la compréhension des fonctionnements naturels, la connaissance intime de votre site, une réflexion écologique sur votre mode de vie pour finalement vous accompagner sur les stratégies, méthodes et outils de la permaculture qui vous permettront d’aménager votre habitat, votre potager, votre jardin, votre ferme ou bien encore votre quartier, votre village, votre région, ... dans de nombreux domaines.

Un livre utile aux particuliers, étudiants, entrepreneurs et collectivités

Voici la fiche de présentation dans laquelle vous trouverez :

  • L'avis détaillé d'une lectrice

  • Le sommaire

  • Plusieurs exemples de pages

  • et un lien pour commander sur notre boutique en ligne si vous le souhaitez

Bonne lecture !

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3. Trois jours d'échanges et de conseils libres et gratuits autour de la PERMACULTURE

Rencontre avec Richard WALLNER et les éditions IMAGINE UN COLIBRI

  • Exposition sur la permaculture

  • Questions/réponses sur la conception en permaculture, sur la culture sur butte et autres méthodes de culture pratiquées par Richard Wallner (intervenant des 3 jours).

    Venez avec vos questions techniques, vos projets et vos plans de site !

  • Consultation libre des livres et vente : sur la permaculture, le jardin-forêt, la culture sur butte, le greffage, la culture sur botte de paille, les cultures associées, le BRF, les purins d'ortie, les plantes sauvages comestibles, la ruche ronde en plâtre, … (vente sur place = pas de frais de port, contrairement à notre boutique en ligne). Il s'agit à la fois des livres édités par IMAGINE UN COLIBRI et d'une sélection d'autres éditeurs.

Lieu : Charente, Gond-Pontouvre, magasin bio « Le marché de Léopold »
Dates :
Vendredi, samedi et lundi 9, 10 et 12 octobre 2015
Heures :
10H-12H / 14H-17H
Intervenant :
Richard Wallner - http://aupetitcolibri.free.fr, développeur de la ferme AU PETIT COLIBRI, auteur du « MANUEL DE CULTURE SUR BUTTE » et président des éditions IMAGINE UN COLIBRI

« A l'occasion de la sortie (5 octobre 2015) du « Manuel d'apprentissage pas à pas de la permaculture », de Rosemary Morrow, et de l'anniversaire du magasin bio « le marché de Léopold », nous vous proposons 3 jours pour échanger autour de la conception en permaculture, des techniques de cultures et de vos propres projets. N'hésitez pas à venir avec vos plans et votre liste de questions techniques »

Fiches descriptives de tous les livres sur notre boutique en ligne.

 

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4. Résultat des tests de l'insertion de bois dans les buttes de culture potagère

Même si je ne souhaite pas insérer de bois dans les futures buttes maraîchères qui seront construites avec le futur redémarrage de la ferme, je tenais à essayer par moi-même plusieurs modalités d'insertion de bois au cœur des buttes. 2015 est la seconde année de culture.

(Photos, explications et résultats de 2014)

Pour cette seconde année, seule une butte a reçu un peu d'arrosage, les autres ont donc dû faire face à la sécheresse par leurs propres moyens. Par ailleurs, deux de ces buttes n'ont pas reçu de matière de couverture, leur sol était donc soumis directement aux intempéries (pluie, vent, chaleur, rayonnement solaire).

Bilan :
Comme il était attendu, la sécheresse accompagnée de fortes chaleur de juin à juillet n'a pas été compensée par le bois bien que celui-ci s'était gorgée d'eau durant l'hiver et le printemps. L'évaporation du sol, notamment celui des buttes non recouvertes de matière, et l'évaporation par le feuillage des plantes en culture ont eu lieu en continu sur une trop longue période.

Cependant l'effet du bois a été remarquable pour deux points :

  • Beaucoup de plantes ne sont pas mortes contrairement au même contexte sans bois.

  • Et beaucoup d'entre-elles (tomates, poireaux, artichaut) ont pleinement repris leur croissance avec l'arrivée des pluies mi-août. C'est un fait remarquable pour le colibri en comparaison de cultures laissées dans le sol classique très sableux du terrain. La plus grande surprise fut de voir l'excellente reprise de croissance des poireaux qui en tant normal, avec une telle sécheresse, sans arrosage et sans couvert sur le sol, auraient été en grande partie décimés !

De ce fait, l'une des modalités d'insertion de bois dans les buttes m'intéresse tout de même car elle demande peu de bois et ne me fera pas perdre l'ergonomie de la butte après la décomposition complète du bois. Il s'agit de l'insertion d'une couche de 10 cm d'épaisseur de branchage grossier sous 10 cm de terre. Une fois le bois décomposé, les 10 cm de terre auront pris la place de la couche de branchage. La hauteur finale obtenue étant alors la hauteur minimale ergonomique des 45 cm dont je parle dans mon livre « Manuel de culture sur butte ». Cette couche de bois ne serait pas renouvelée, l'idée étant seulement d'aider au départ la création d'humus dans le sol. La méthode classique pour fertiliser, faire vivre les habitants de la butte, est l'ajout en surface de matières sèches et fraîches (Lire les détails sur mon site internet ou dans mon livre).

Raisons, dans mon contexte personnel, pour ne pas mettre massivement de bois dans les futures buttes maraîchères

  • Il n'y a pas, au colibri, assez de bois à disposition

  • Le procédé relativement facile à mettre en œuvre pour un petit potager devient titanesque pour la création d'un champ de buttes maraîchères et même pour des petites surfaces de 400 m² (jugement tout à fait personnel cependant)

  • Je ne souhaite pas avoir à refaire les buttes une fois le bois décomposé. Or l'ergonomie est une priorité (souhait tout à fait personnel, d'autres personnes peuvent ne pas avoir les mêmes soucis que moi aux chevilles et aux genoux à travailler quotidiennement en maraîchage.)

  • Les cultures réussissent déjà très bien sans l'apport de bois avec la méthode décrite dans mon livre (à condition de l'appliquer complètement et d'être attentif, notamment de pouvoir maintenir une humidité régulière dans les buttes, disons surtout d'éviter le dessèchement de la butte sinon c'est la mort d'une grande partie de la dynamique vivante de la butte)

  • Il y a d'autres méthodes pour limiter davantage l'arrosage dans mon sol très sableux (dans lequel même les topinambours et la renouée du Japon présents depuis 10 ans n'ont pas réussi à s'étendre...). La méthode de Jean Pain m'intéresse en particulier avec des adaptations pour réduire la charge de travail. La méthode de Jean Pain consiste en un apport en surface d'un broyat de broussaille préalablement trempé et précomposté. Selon certains (donc à vérifier !), les champignons se développant dans ce broyat auraient été capables de profiter de la rosée du matin se déposant en surface du broyat pour capter de l'eau qu'ils transmettaient aux légumes. Cette théorie provient du fait que la technique de Jean Pain semble ne pas fonctionner sous une serre fermée non arrosée car dans ce cas il n'y a pas d'apport d'eau par l'irrigation et très peu de formation de rosée, voir aucune rosée possible. Or, à priori, Jean Pain n'arrosait pas non plus ses cultures extérieures. La sécheresse et les fortes chaleurs n'ont visiblement pas empêché les superbes récoltes. Tout cela étant à vérifier.

Confusion sur l'insertion du bois au cœur des buttes
Je terminerai par une remarque concernant une confusion courante : le bois n'est pas « enterré dans le sol aussi profond qu'un cercueil ! ». La décomposition du bois devant se faire en présence d'oxygène, il n'est pas prudent de le recouvrir de plus de 10 cm de terre (20 cm me semble un grand maximum, mais c'est là une hypothèse que je fais) afin que celle-ci laisse filtrer les échanges gazeux entre la couche de bois en décomposition et l'atmosphère. Il n'est pas non plus envisageable de mettre le bois là où l'eau le submergerait régulièrement (remontée de la nappe, ou niveau de sol étanche creusé en cuvette) car alors il se décomposerait très mal.

Cependant, ayant respecté cette faible couche de terre « respirante » et la non stagnation de l'eau, rien ne semble empêché de donner une hauteur très importante à la couche de bois !

Dans ces conditions vous aurez alors plus de chance de reproduire les méthodes de culture sur butte avec bois au cœur, réalisées par Sepp Holzer ou Philip Forrer, dont les résultats, photos et vidéos à l'appui, sont indiscutables.

Cependant je vous invite à voir qu'ils l'ont fait en fonction de leur contexte, sous-entendu je vous invite à voir si votre contexte « nécessite », « permet » ou « est adapté » à l'utilisation de ces méthodes.

Bonnes expérimentations

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5. Confusion entre Permaculture, Culture en Lasagne, Culture sur Butte ?

Beaucoup de personnes confondent la permaculture (qui porte mal son nom, nous préférons dire "démarche permaculturelle") avec certaines techniques de cultures plébiscitées ici et là (par exemple, la culture sur butte, les lasagnes, le jardin-forêt, ...).

Pour nous, la permaculture est un outil de conception et de réflexion qui se présente tout d'abord sous la forme de principes éthiques et de principes de conception.

Ces principes nous invitent à accomplir une véritable démarche personnelle de conception au cours de laquelle chacun doit trouver les réponses adaptées à son contexte et à sa personne.

Elle nous fait donc commencer par la définition de nos besoins et ceux des acteurs (humain ou non, présents ou à venir) de la situation que nous souhaitons faire évoluer ou créer. Point également incontournable de la démarche, elle nous aide à comprendre notre contexte, par l'observation et l'apprentissage des fonctionnements de la nature. Puis finalement elle nous guide pour établir les stratégies et techniques qui permettront de réussir notre projet.

Il s'agira notamment de s'appuyer sur les services de la nature, dans une optique à la fois écologique (à l'échelle locale et mondiale), efficace sur le plan énergétique, réaliste sur le plan humain et financier, et accueillante pour les habitants / usagers de la situation.

C'est au cours de sa démarche que le permaculteur affine la concrétisation de son projet en recherchant les techniques appropriées (quelque soit le domaine, agricole ou non, par exemple pour la construction de sa maison, l'établissement d'une école, l'aménagement et l'animation d'un village, d'un quartier, ou encore la création d'un potager ou d'une ferme).

En réalité il y a souvent des allers et retours entre le point de démarrage de la démarche (besoins/contexte/possibilités/objectifs) et les techniques qui vont permettre la concrétisation, de sorte qu'une technique ou l'impossibilité technique de concrétiser un souhait, amène le permaculteur à repréciser son projet, voir à le redéfinir en tout ou partie. Ainsi la démarche permaculturelle accompagne le concepteur dans un processus de réflexion « qui se mûrit en boucles de rétroaction » encadré par des principes directeurs permaculturels qui ont montré leur efficacité et leur sagesse dans bien des situations.

Levons les dernières ambiguïtés :

    • La permaculture n'est pas ce qui fait réussir un projet. La réussite d'une démarche en permaculture tient pour une bonne part de la personne qui la pratique. La permaculture c'est 20% d'un projet, les 80% restant sont les choix du permaculteur. Ce sont des choix qu'il fait en fonction de ses besoins, son contexte, ses possibilités et ses objectifs. Au quotidien ce seront surtout sa créativité et ses capacités de compréhension, de recherche, de synthèse et de remise en question qui seront à l'oeuvre.

    • Il arrive donc que des permaculteurs mettent au point leurs propres techniques (en jardinage, construction, organisation sociale d'un groupe, ...) pour coller au plus près de leur situation par le biais de leur créativité et de leurs qualités d'observateur. Ce fut le cas pour le célèbre agriculteur autrichien « Sepp Holzer » dont les 3 films sont regroupés sur un DVD* en vente sur notre boutique en ligne.(*DVD pour lequel nous gérons pour la France la diffusion et les droits de diffusion en public). Ses techniques issues de l'observation sont devenues des sources d'inspiration pour d'autres. Hélas beaucoup de personnes restent le nez collé dessus et en viennent à croire que telle ou telle technique est la permaculture. Reprécisons si nécessaire : la permaculture est une démarche qui permet d'aboutir sur la création d'une technique nouvelle ou la reprise d'une technique, elle n'est pas le fait de pratiquer une technique particulière de culture, de construction, d'éducation, etc.

    • Le point de démarrage incontournable est toujours le même : la découverte de ses besoins et de son contexte, l'apprentissage des principes de conception et l'intégration de l'éthique de la permaculture (éthique qui par ailleurs préexistait dans de nombreuses cultures séculaires). Sans cela, aucune démarche permaculturelle ne peut véritablement réussir, elle pourra avoir l'odeur de la permaculture mais n'en aura pas les qualités, ce qui se révélera rapidement ou au fils des années. Démarrer en pensant à une technique est l'un des meilleurs moyens d'échouer, car souvent la personne ne saura pas pourquoi elle fait ce choix, ni s'il est adapté ou réaliste !

Le livre que nous venons d'éditer "Manuel d'apprentissage pas à pas de la permaculture", de Rosemary Morrow, permet vraiment de comprendre et de pratiquer le processus de conception en permaculture, en partant des fondements éthiques et conceptuels jusqu'aux stratégies et outils permettant de concrétiser son projet. On retrouvera donc également des techniques précises afin d'illustrer complètement le processus de conception, et ceci dans de nombreux domaines : agricole, potager, récupération d'eau de pluie, épuration écologique des eaux usées, réhabilitation des zones naturelles en danger, conception globale d'un site (principes de zonage, etc.), création d'un SEL (système d'échange local), animation d'un quartier, etc.

    • La permaculture fonctionne-t-elle ?

Cette question n'a en soit pas de sens. Il faut être plus précis :

> « Est-ce que la permaculture de Sepp Holzer fonctionne ? »
> « Est-ce que la permaculture de Richard Wallner fonctionne ? »
> « Est-ce que la permaculture de la ferme du Bec Hellouin fonctionne ? »

et plus précisément encore : « Fonctionnent-elles dans leur contexte ? » et « Peuvent-elles fonctionner dans le mien, avec qui je suis (mes goûts, mes capacités, mes moyens, mon terrain, …) ? »

Chaque permaculteur aboutit sur SA concrétisation des principes de la permaculture. En soi, la permaculture est un outil technique concret de conception, pas une technique concrète de jardinage. Les choix techniques relèvent des choix personnels du permaculteur en lien avec ses besoins, son contexte, ses possibilités et ses qualités de concepteur. Il existe heureusement un pot commun de techniques qui constituent en quelque sorte « l'héritage » des permaculteurs, aussi bien les fondateurs que tout à chacun. Ce sont les techniques plébiscitées ici et là dont certaines offrent des pistes sérieuses. Mais elles ne sont pas la permaculture... et la permaculture ne saurait s'en contenter ! Pourquoi se limiter quand le pot commun de l'humanité est à notre disposition !

Voilà ce que nous pensons avoir compris de la permaculture, ce qui n'engage que nous, en espérant vous avoir aidé.

Richard Wallner – Association/Editions IMAGINE UN COLIBRI




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